Carrière -Parcours d’entrepreneur : Roman, Co-CEO de La Fabrique Juridique

Parcours d’entrepreneur : Roman, Co-CEO de La Fabrique Juridique

Roman, Alumni de la promotion 23 revient sur ses années Rennes SB, son échange à l’étranger et nous parle de sa start-up.

Roman Verdoolaeghe, diplômé Rennes School of Business de la promotion 23, vient de monter sa start-up La Fabrique Juridique avec trois autres associés. Revenons sur son expérience internationale, son parcours professionnel et surtout, son aventure d’entrepreneur.

 

Bonjour Roman, qu’avez-vous étudié à Rennes SB ?

Je suis arrivé à Rennes après un Bachelor à l’ESCEM de Tours où je me suis forgé une grosse base de connaissances en marketing et commerce. J’ai passé mon concours passerelle à Londres lors d’un échange Erasmus. J’ai voulu intégrer le Programme Grande École car je n’avais pas envie de me spécialiser dans un seul domaine. J’ai toujours voulu acquérir une connaissance générale sur le commerce, comprendre la vie d’entreprise dans sa globalité, le marketing, les actions commerciales, la finance, la comptabilité, la supply chain, le service après vente, etc… dans l’ultime but d’avoir les moyens de pouvoir un jour monter mon entreprise.

J’ai suivi cette même ligne directrice lorsque je suis parti étudier au Pérou pendant deux semestres puisque je n’ai pas choisi de cours de spécialisation. Je me rappelle avoir suivi des enseignements en communication, techniques de négociations ou encore marketing agroalimentaire. Et puis au delà des connaissances techniques que j’ai pu acquérir, cet échange m’a surtout permis d’apprendre une autre langue et de m’ouvrir à des modes de vie différents et cultures étrangères. J’ai passé plus de 15 mois en Amérique du Sud, pendant lesquels j’ai eu la chance de visiter 7 pays.

Roman Colombie

Roman en Colombie, lors de son échange en Amérique du Sud

 

Qu’est-ce que l’école vous a apporté personnellement et professionnellement ?

L’apprentissage d’une langue et l’intégration à de nouvelles cultures sont autant d’opportunités que Rennes SB nous offre

Les années passées à Rennes SB m’ont permis de beaucoup voyager. Comme expliqué précédemment, j’ai passé 15 mois entre le Guatemala et le Pérou, puis 1 an à Madrid. Personnellement j’ai énormément appris sur moi-même, sur ce que j’aime dans la vie ou ce qui me révolte. Je me suis beaucoup ouvert au monde qui nous entoure. L’apprentissage d’une langue et l’intégration à de nouvelles cultures sont autant d’opportunités que Rennes SB nous offre et à côté desquelles il ne faut pas passer.

Dans mon cas, il est indéniable que mon évolution personnelle est directement liée à mon cheminement professionnel. En 2014, j’ai trouvé ma césure grâce à un salon des entreprises partenaires de l’école, chez Point P Matériaux (groupe Saint-Gobain). Après mon échange, en septembre 2016, j’ai été embauché par le biais d’un VIE à Madrid pour Saint-Gobain. C’est grâce à Rennes SB que j’ai pu avoir accès à ces grandes entreprises françaises : les missions qui m’ont été confiées se sont révélées extrêmement intéressantes et m’ont permis de plonger directement dans le monde de l’entreprise.

Malgré ces aspects positifs et d’un point de vue purement personnel, je ne me suis toutefois pas épanoui et je n’ai pas trouvé ma place en entreprise. C’est la raison pour laquelle, 6 mois après avoir obtenu mon diplôme, j’ai décidé de me lancer et de co-fonder La Fabrique Juridique.

« La Serre », les locaux de La Fabrique Juridique à Bordeaux

 

Vous venez de monter votre startup, pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet ?

C’est tout nouveau: le site de La Fabrique Juridique est officiellement en ligne depuis le 18 septembre 2017. Nous sommes 4 associés, 4 amis de longue date : Pierre COLLIOT, mon ancien coloc de Tours et gérant d’une entreprise de production audiovisuelle ; Clémence MICHAUD, avocate au Barreau de Bordeaux ; David TODOROVIC, gérant d’une entreprise de BTP ; et moi.

Fondateurs Fabrique Juridique

L’idée de base est de Clémence qui, suite à une conférence sur les Legaltechs, a échangé avec Pierre sur  ce sujet. Après avoir étudié le potentiel d’une telle start-up, ils ont décider de se lancer et de créer La Fabrique Juridique. Ils en ont parlé immédiatement avec David et moi, et, quelques jours plus tard, nous les rejoignions dans l’aventure ! Pierre est en charge du marketing et de la comm, David gère la partie finance, Clémence est garante de notre respect vis-à-vis de la déontologie de l’avocat et moi je m’occupe de notre développement commercial et de nos partenariats.

 

La Fabrique Juridique en quelques mots

 

 Logo Fabrique JuridiqueIl s’agit d’une plateforme de mise en relation client-avocat, spécialisée en droit du Travail, et dont le but est de conseiller les employeurs et les salariés dans leur vie en entreprise. A cet effet, nous proposons plus de 150 actes et documents, rédigés sur-mesure et à la demande par de vrais avocats spécialistes. Grâce à ces outils, il est désormais possible de gérer toute la vie d’un salarié en entreprise, de sa pré-embauche à la rupture de son contrat de travail (retraite, licenciement, rupture conventionnelle, etc…).

Afin d’orienter au mieux ses clients, La Fabrique Juridique propose également des consultations en ligne permettant d’obtenir des conseils juridiques en moins de 24H. Les prestations proposées par la plateforme sont donc les mêmes que dans un cabinet classique, mais digitalisées afin de faire gagner du temps et de l’argent aux utilisateurs !

En tant qu’ancien de l’école, quel conseil auriez-vous à donner à nos étudiants et peut-être futurs entrepreneurs ?

A la sortie de l’école et même pendant leurs études, les étudiants en école de commerce et jeunes diplômés n’ont rien à perdre et ont souvent beaucoup de temps libre. Si vous avez une idée pendant cette période, ne réfléchissez donc pas 100 ans et lancez-vous !

Pour monter sa start-up il faut construire, innover, penser autrement

Je viens tout juste de commencer cette aventure donc je n’ai pas le recul nécessaire pour vérifier mes dires, mais je crois vraiment que l’idée de base d’une start-up ou d’une entreprise n’est pas le plus important, il faut surtout y croire et mettre tous les moyens dont on dispose en œuvre pour avancer. Que le marché soit concurrentiel ou non, il y aura toujours la possibilité de se faire une place et de se développer : il suffit de construire, innover, penser autrement.

Par ailleurs, avant de se lancer, il faut être certain de vouloir travailler pour soi, avec toutes les contraintes que cela entraîne : dans les premiers temps il faut fournir une masse de travail colossale pour une rémunération souvent dérisoire. Si vous sentez que la vie de salarié n’est pas faite pour vous alors ces obstacles vous paraîtront sans importance. C’était mon cas personnel.

Enfin, il me paraît crucial de bien connaître ses éventuels associés, fournisseurs, investisseurs, développeurs, etc… Vous allez devoir leur faire confiance afin de développer votre business donc il faut bien les choisir.

 

Et pour finir, quel est votre meilleur souvenir de Rennes SB ?

J’ai énormément de bons souvenirs de cette période, il m’est donc difficile d’en choisir un en particulier. Mon échange en Amérique du Sud restera gravé à vie dans ma mémoire. J’y suis d’ailleurs retourné le mois dernier.

 

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