Acteur de la recherche et de l’innovation, Rennes Business School accueille chaque année des doctorants, via ses cinq centres de recherche et son Centre for Unframed Thinking (CUT).
Pour une entreprise, les avantages à recruter un doctorant sont nombreux, que ce soit en termes d’expertise ou du point de vue financier.
Le recrutement du doctorant avant sa thèse
Vous pouvez recruter un étudiant en thèse, dans le cadre de votre projet de recherche et développement. Cela représente un atout en termes de compétences et un intérêt financier.
Notez tout de même que le doctorant doit bénéficier d’une convention CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche).
Ainsi, tant que votre doctorant prépare sa thèse, ses dépenses de salaire sont éligibles au Crédit Impôt Recherche, comme pour vos autres ingénieurs, sans majoration.
Une fois la thèse passée (fin du CIFRE), si le jeune docteur reste dans votre entreprise en CDI, vous bénéficiez automatiquement des avantages liés à son emploi durant 24 mois.
Le CIFRE, une collaboration gagnant-gagnant entre jeune doctorant et entreprise
Bénéficiez d’un partenariat qui donnera un nouveau souffle à vos connaissances et vos pratiques en entreprise.
Collaborer avec un jeune chercheur en pointe sur les sujets qui vous intéressent peut s’avérer précieux en matière d’innovation, de créativité et de développement d’outils sur-mesure pour vos objectifs spécifiques.
L’immersion du doctorant dans des contextes professionnels et académiques permet l’accès à des connaissances pointues, mais aussi à des réseaux locaux et internationaux d’institutions de recherche. Vos liens avec les meilleures écoles et universités permettent aussi de veiller sur les nouvelles générations de recrues, de comprendre leurs attentes et leurs compétences.
« Hors de question, l’année prochaine, de ranger la thèse dans un tiroir ! »
En bénéficiant des outils développés spécialement par Romain MENIER (ici en photo), l’entreprise récolte donc, elle aussi, les fruits de ces trois ans de recherche. « Le but, pour nous, est de vraiment nous servir de ce qu’il fait », soutient Grégory Vicens.
« Hors de question, l’année prochaine, de ranger la thèse dans un tiroir ». Si l’expérience se répète avec d’autres aspirants au doctorat, elle pourrait même constituer « un vivier de recrues ».
Une collaboration gagnant-gagnant, gage d’un emploi pour les étudiants, l’assurance d’un salarié formé et compétent pour la société.
« C’est une bonne formule » résume le manager.
« Elle nous permet de travailler avec des jeunes en pointe sur nos sujets, et pour le manager, c’est également une sorte de challenge. Car il faut aussi savamment aiguiller l’étudiant entre son travail et ses recherches, tout en remplissant ses objectifs personnels ».
Même si ces trois années mêlant recherche et travail sont intenses pour le doctorant, Romain Menier n’a rien perdu de sa motivation. Car déjà un objectif a été atteint : celui d’une collaboration « bénéfique à tous ».
Entre 86 et 95 % des doctorants trouvent un emploi dans les 6 mois suivant leur thèse. Les masters devenant de plus en plus communs, les entreprises s’ouvrent aux doctorants. « En début de carrière, le salaire est moyen mais rapidement les doctorants se voient proposer des postes de cadres avec des salaires attractifs ».
Découvrir les articles témoignages de Ouest-France :
- Études supérieures. Cinq idées reçues sur le doctorat
- Recruter un doctorant : une formule gagnante en entreprise
- Étudiant. Les recherches de ce doctorant profitent à son entreprise
