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ChatGPT à l’université : innover sans sacrifier les principes éducatifs fondamentaux, c’est possible

  • Faculté & Recherche

L’arrivée de ChatGPT et des outils d’IA générative bouleverse le monde de l’enseignement supérieur. Les écoles et universités doivent désormais relever un double défi : intégrer ces technologies pour rester innovantes tout en préservant leurs valeurs éducatives fondamentales. Une récente étude, menée à bien notamment par Dr Malak El Halabi, Assistant Professor à Rennes School of Business en Marketing (comportement du consommateur), apporte un éclairage inédit sur ce dilemme.

Entre modernité et rigueur académique

Produire un texte, une image ou du code en quelques secondes est désormais à portée de clic. Cette évolution offre de nouvelles opportunités pédagogiques : apprentissage personnalisé, créativité stimulée, gain de temps pour les enseignants. Pourtant, elle soulève aussi des inquiétudes : triche facilitée, affaiblissement de l’esprit critique, perte de sens de l’effort ou encore inégalités d’accès.

Trois politiques d’établissement étudiées

Faut-il interdire ces outils ? Les autoriser sans restriction ? Ou les encadrer ?
Pour répondre à ces questions, les auteurs ont mené deux études expérimentales auprès de plus de 500 étudiants. Trois politiques d’établissement leur étaient présentées : une école interdisant l’IA, une autre l’autorisant sans règle, et une troisième encadrant son usage par des règles explicites (transparence, limitations d’usage, etc.).

Des résultats sans appel

Les étudiants perçoivent les écoles interdisant l’IA comme éthiques mais peu innovantes.
À l’inverse, celles laissant l’IA en usage libre apparaissent modernes, mais perdent en crédibilité éthique.
Seules les écoles autorisant l’IA avec un encadrement clair parviennent à être perçues à la fois comme innovantes et éthiques. C’est ce juste équilibre qui génère la meilleure confiance et l’adhésion la plus forte.